Steemit Gaming Partie 1 Initialement publié le 6 mai 2018 sur Steemit

J’ai reçu deux défis #whygamesaregoodchallenge de @retro-room et @darth-azrael pour parler de quatre jeux qui m’ont marqués. Je couvrirai donc quatre jeux et mon frère Tigerfog en couvrira quatre autres dans un autre article qui sera publié quand ce sera prêt. Sans plus attendre, voici ma liste par ordre chronologique.

DuckTales (La bande à Picsou) sur NES

DuckTales
(image fournie par le site de Wikipedia)

Comment j’ai découvert ce jeu:

Comme la plupart des enfants ayant grandi au Québec durant les années 80, j’avais une NES et j’aimais regarder les dessins animés le samedi matin sur Radio-Canada, particulièrement La Bande à Picsou. Quand j’avais appris qu’il existait un jeu basé sur la série sur NES, je devais absolument l’essayer. Après l’avoir loué plusieurs fois, ma tante me l’a éventuellement acheté et j’ai pu y consacrer de nombreuses heures sans me soucier des frais de retard.

En quoi ce jeu m’a marqué:

C’est vrai que les niveaux sont variés et bien conçus, la musique de Hiroshige Tonomura est un véritable chef d’œuvre et la jouabilité est excellente notamment la canne que Picsou peut utiliser comme bâton sauteur ou bâton de golf. Ce qui me marque encore chez ce jeu à part le fait que c’est le tout premier jeu vidéo que j’ai fini de ma vie, c’est aussi le fait que ce jeu a fait de moi un fan de Capcom et continue de représenter pour moi la preuve incontestable que des bonnes adaptations de jeux vidéo basées sur les films et séries existent vraiment. Par contre, j’étais aussi assez naïf de croire à l’époque qu’un jeu était automatiquement bon si c’était une adaptation.

The Secret of Monkey Island (Le secret de l’île aux Singes) sur MS-DOS

The Secret of Monkey Island
(image fournie par le site de Wikipedia)

Comment j’ai découvert ce jeu:

Mon oncle avait un énorme paquet de disquettes de divers jeux sur MS-DOS et alors que j’avais généralement affaire à des jeux de plateformes et des puzzles, trois d’entre eux ont capté mon attention par leur type de gameplay qui relève plus de la réflexion que la dextérité des doigts: Leisure Suit Larry que j’ignorais à l’époque était réservé aux adultes, King’s Quest IV où c’était très facile de mourir et Monkey Island qui était le seul jeu contrôlé à l’aide d’une souris.

En quoi ce jeu m’a marqué:

Si j’ai découvert un nouveau genre de jeu nommé “jeu d’aventure graphique”, pourquoi est-ce Monkey Island qui m’a davantage marqué? C’était la première fois que je pouvais contrôler un personnage avec une souris, choisir mes répliques durant les conversations, avancer dans l’histoire en résolvant des énigmes farfelus, gagner des duels de sabres en ayant un meilleur sens de la répartie que mes adversaires au niveau des insultes et pouvoir jouer sans me soucier de mourir ou être coincé car j’ai oublié un objet dans un lieu qui est inaccessible depuis. La raison pour laquelle j’ai une copie de ce jeu sur Steam, GOG, iOS et PSN est simple: l’humour qui ne vieillit jamais peu importe le nombre de fois que je rejoue au jeu. Aussi comme pour DuckTales et les adaptations, j’avais cru qu’un jeu de ce calibre était la norme et que tous les jeux d’aventures graphiques allaient être aussi drôles.

Chrono Trigger sur SNES

Chrono Trigger
(image fournie par le site de Wikipedia)

Comment j’ai découvert ce jeu:

Après avoir passé mon enfance au Québec, j’ai passé mon adolescence en France où j’ai découvert le Club Dorothée sur TF1 et le fabuleux monde des animés dont DragonBall Z qui a été mon obsession depuis si longtemps. Un jour, j’avais lu dans un magazine qu’un RPG allait sortir sur SNES et je trouvais que Crono, le personnage principal du jeu ressemblait étrangement à Gohan, un personnage de DBZ. C’est en apprenant que les illustrations et les couvertures étaient faites par Akira Toriyama, le créateur de DBZ que je décidais d’essayer le jeu en le louant quand j’étais de passage au Québec. Après quelques locations, je me suis éventuellement procuré ma propre copie du jeu que j’ai ensuite complété à 100%.

En quoi ce jeu m’a marqué:

Avant Chrono Trigger, je ne m’intéressais pas vraiment aux RPG et quand je regardais quelqu’un d’autre jouer, ça m’agaçait de voir qu’il fallait constamment vaincre les mêmes ennemis pendant des heures pour gagner assez de points d’expérience et avancer dans l’histoire. Aussi, je trouvais que les histoires avaient tendance à se ressembler. En quoi Chrono Trigger était-il différent? J’ai beaucoup aimé la fusion entre les thèmes médiévaux, la science-fiction et l’existence du voyage dans le temps, j’aimais tous les personnages que je trouvais très intéressants, l’histoire me captivait constamment, j’avais la possibilité d’obtenir plusieurs fins différentes, le concept des attaques groupées selon les personnages utilisés rendait les combats très dynamiques, je n’avais jamais l’impression de tourner en rond pour gagner de l’expérience et par-dessous tout, la trame sonore de Yasunori Mitsuda avec un peu d’aide de Nobuo Uematsu et Noriko Matsueda demeure à ce jour et de loin ma préférée.

Autre chose:

Même si j’ai déjà rejoué à ce jeu sur PlayStation et Nintendo DS, il existe une autre façon de redécouvrir ce classique intemporel si vous possédez une SNES et la cartouche FXPAK PRO. Il suffit de patcher une copie du jeu pour y jouer avec une musique d’orchestre symphonique issue de l’album Chrono Symphony par Blake Robinson. Vous devez trouver un moyen de créer une copie à partir de votre cartouche originale et vous devez acheter l’album mais les détails sont disponibles dans ce lien.

Ce hack est possible grâce à Michaël Larouche alias DarkShock qui le présente dans cette vidéo:

Castlevania: Dracula X Chronicles sur PSP

Castlevania: Dracula X Chronicles
(image fournie par le site de CD Universe)

Comment j’ai découvert ce jeu:

Avant, je ne m’intéressais pas aux jeux de la série Castlevania car je passais à travers une phase où je jouais principalement aux RPG et aux jeux de baston mais j’ai toujours été fasciné par la mythologie des vampires. En me renseignant, j’ai appris à apprécier les histoires autour de la famille des Belmont qui est presque toujours présente à travers les siècles pour empêcher Dracula d’exterminer les humains. Peu après m’être procuré une PSP, j’ai décidé de plonger dans ce monde à travers Castlevania: Dracula X Chronicles, un remake de Castlevania: Rondo of Blood sur PC Engine.

En quoi ce jeu m’a marqué:

A part l’atmosphère gothique, la musique à la fois excitante et effrayante, la variété des armes secondaires en plus du “Vampire Killer”, un fouet qui se transmet d’un membre du clan Belmont à un autre (à quelques exceptions près), le niveau de difficulté qui est très élevé sans être impossible, c’est cet éternel combat entre le bien et le mal avec une différence de moyens comparable à David contre Goliath qui a fait de moi un fan (en retard) de Castlevania. En résumé, Castlevania: Dracula X Chronicles a été ma porte d’entrée dans cet univers et je me suis procuré plein d’autres jeux de cette série depuis.

C’est tout pour moi. En attendant l’article de Tigerfog, à mon tour, je lance le défi aux Steemiens suivants:
@baart
@brokenzombie
@dekeigaming
@imaginalex
@ixindamix
@ragepeanut

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à l’upvoter et le resteemer et pour être au courant des futures publications, suivez-moi sur Steemit. Merci d’avoir lu et à la prochaine.